1. |
PERIO - Exotic thrill
02:49
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EXOTIC THRILL
Hey Guvnor
Can you break the scene ?
You’ve been surrounded
By obscene things
Bring my people in
Giant creatures on the ring
A desperate big fat man screaming
Bring my people in
I see your kingdom
Collapsing
Can’t frame the picture
The colors in
Bring my people in
Dreams are making you stronger
It’s all about – dreams – making you – stronger
It’s all about
A sour vision – a magician
A world of tricks
Where money flows
Bring my people in
Hey honey
Can you break the scene ?
You’ve been dancing – stripping on the ring
Bring your colors in
I see ambition
I see attraction
I see resistance on every floor
Bring my people in
Dreams are making you stronger
It’s all about – dreams – making you – stronger
It’s all about
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2. |
NESLES - Gøudrøn
03:54
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GØUDRØN
Fini les arbres
les saisons
les hameçons
Fini les frondaisons
Fini les bourgeons
les tiges que nous sucions
Fini les fenaisons
Dégageons Dégageons Dégageons Dégageons
dans les plumes et le goudron
Fini le soleil
qui poudroie
Fini les feux de joie
Fini l’ivresse
des terres que nous tenions les corps
à l’abandon
Dégageons Dégageons Dégageons Dégageons
dans les cendres et le goudron
Fini les bruyères
le muguet
les genêts
Fini les champs de craie
Fini les combes les lacis
les lacets
Fini les bouquets
Dégageons Dégageons Dégageons Dégageons
dans le mercure le goudron
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3. |
SUPERBRAVO - Alcool
04:17
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ALCOOL
J’ai fini tous les verres, j’ai bu dès la tombée du soir
Quelqu’un a mis des fleurs dans l’eau et m’a dit au revoir
Saoule, j’ai dansé comme si j’étais de l’air
Il y avait des enfants, des gens et ce grand feu de joie
Mais je n’écoutais plus vraiment
J’étais comme partie dans ma tête
Quelle que soit la fête j’y suis sans y être
Je n’entends plus depuis longtemps
Ce qu’on me dit ce qu’on me souhaite
Quelle que soit la fête
J’y suis sans y être vraiment
est il utile ou juste futile
que je t’envisage ?
J’ai dormi dans les dunes de sel bercée par mes cheveux
Il y avait l’océan devant, rien que nous deux
Tout mon corps fondu dans le sommeil
Impatient de soleil, impatient
Mais je ne dormais pas vraiment
J’étais comme partie dans ma tête
Quelle que soit la fête j’y suis sans y être
Je n’entends plus depuis longtemps
Ce qu’on me dit ce qu’on me souhaite
Quelle que soit la fête
J’y suis sans y être vraiment
est il utile ou juste futile
que je t’envisage ?
J’ai fini tous les verres, j’ai bu dès la tombée du soir
Quelqu’un a mis tes fleurs dans l’eau et m’a dit au revoir
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4. |
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5. |
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6. |
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LA CLAIRIÈRE
Quelques heures avant la nuit
À l’orée du bois
Traquer le soleil qui fuit
Dans les branches, là entre là
Les arbres ont mis leur habit vert
Le ciel a mis son manteau rouge
Nous avançons dans la clairière
Autour plus rien ne bouge
Il nous faut bien nous méfier
Semer des cailloux
Parler le langage secret
Des rivières, et puis des loups
Les arbres ont mis leur habit vert
Le ciel a mis sa cape orange
Nous nous couchons dans la clairière
Et nul ne nous dérange
Jusqu’où nous faut-il aller
Est-il un endroit
Où le bruit du monde se tait
Un lieu autre que tes bras
Les arbres ont mis leur habit vert
Le ciel a mis sa robe d’ombre
Nous resterons dans la clairière
Tandis que la Terre sombre
Les arbres ont mis leur habit vert
Le ciel a mis son manteau rouge
Nous avançons dans la clairière
Autour plus rien ne bouge
Les arbres ont mis leur habit vert
Le ciel a mis sa cape orange
Nous nous couchons dans la clairière
Et nul ne nous dérange
Et nul ne nous dérange
Et nul ne nous dérange
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7. |
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JE M’ABANDONNE À TOI
Je voudrais te revoir, Pour te dire tout bas
Des choses maladroites Que l’on ne dit qu’une fois
Mais te les dire à toi
Et t’ouvrir grand mon âme Pour t’offrir enfin tout Tout ce qu’il faudra
Je m’abandonne à toi Je m’abandonne à toi
Et nous nous connaissions Depuis cent ans déjà
Oui nous nous dirons tout Nous ne vieillirons pas
Je me plierai à tes ordres Je serai fou de toi
Aux doutes, à la discorde Je dirai : « souviens-toi »
Je m’abandonne à toi Je m’abandonne à toi
Et nous vivrons heureux Contraints d’aucune loi Et j’ai l’ennui de toi...
Et j’ai l’ennui de ça
Je m’abandonne à toi Je m’abandonne à toi
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8. |
THEO HAKOLA - So bad
05:40
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SO BAD
Like the peacock’s tail, this song is nothing but a lure
To make you want (to be with) me... so bad
Like that bird’s swath of eyes, it’s the best I could devise
It’s the money, the cool car and the house I’ve never had
I’m not doing it for the fame or to get on TV
This song’s only aim is to draw you closer to me
It’s an arrow I’m shooting here to touch you under the skin
A dream I’m mooting, dear, to make you believe in
And make you see how good we could be
I only sing this song to make you want to be with me... so bad
Yes, this song is my eruption of colorful plumes
My means of attraction, my courtship display
A proof of amorous fitness, the honey in my tunes
is all ardent sweetness to get you under my sway
This is my sage-grouse’s pumped up chest and strut
and the bower I’m building for you as a psychedelic hut
My pheasant’s harlequin hues and robin’s tuneful splendor
My hummingbird’s prism chartreuse, my bull elk bugle in November
To touch your heart and trouble your gut
I only sing this song to make you see what
a wonderful world you and I would be
I only sing this song to make you want to be with me... so bad
Modigliani didn’t need a Corvette to conquer all those creatures
Gauguin didn’t need money to mate and mate ad nauseam
Rivera had his murals to blind women to his porcine features
And while some say Picasso’s stare got the girls to succumb...
I say it was his painting-a-day that let that cad have his way
A painting-a-day made the girls want to stay
Me, I don’t have the paintings and hardly have the looks
and who knows if you’ll ever bother to read one of my books
But I know a song is bait and the right tune a killer hook
So I came up with this ditty, darling, to get you all shook... up
It won’t hunt or forage for food or shoot down enemy drones
but I’m counting on this song to take me to your intimate zones
To dazzle your mating mind and rattle your mating bones
I’m going after your mating ear with these dulcet tones
The only way I know to stir your hormones
And make your river flow, flow to my sea
I only sing this song to make you want to be with me
I only sing this song to make you want me... so bad
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9. |
BLAUBIRD - Tes Mots d'or
04:16
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10. |
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NEBBIA
Sono passato dove c’è nessuno
Dove il cielo è di piombo
Il tuo viso
tra la nebbia
Viso
sotto il mio viso
tra la nebbia
Sono andato dove c’è nessuno
Dove il cielo è di piombo
Il tuo viso
tra la nebbia
Viso
sotto il mio viso
tra la nebbia
Sono passato dove c’è nessuno
Dove il cielo è di cromo
Il tuo viso
tra la nebbia
Viso
sotto il mio viso
tra la nebbia
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11. |
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EN PARALLÈLE
Fuir
Fuir la terreur
De l'absence et de l'oubli
Fuir l'extérieur
Le monde indifférent
Viens en parallèle
Ici, tout est comme avant
Je te garde en vie
Aimée éternelle
Je te garde au-dedans
Fuir
Fuir l'errance
Oublier la nuit qui s'épanche
À
l'intérieur, je te construis
Un amour. Immense
Au berceau de ma vie
Fuis l’extérieur
Le monde indifférent
Viens en parallèle
Ici, tout est comme avant
Je te garde en vie
Aimée éternelle
Immortelle au-dedans
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12. |
ALEX & SWAN - New life
02:54
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NEW LIFE
I stand still, stepping on the shady streets
And I watched that man to a stranger
If you you only know me when you turn on the light
Now the room is lit, red danger
Complicating, circulating
New life, new life
Operating, generating
New life, new life
Transition to another place
So the time will pass more slowly
Your features fuse and your shadow's red
Like a film I've seen, now show me
Complicating, circulating
New life, new life
Operating, generating
New life, new life
Your face is hidden and we're out of sight
And the road just leads to nowhere
The stranger in the door is the same as before
So the question answer's nowhere
Complicating, circulating
New life, new life
Operating, generating
New life, new life
I stand still stepping on the shady streets
And I watched that man to a stranger
You think you only know me when you turn on the light
Now the room is lit, red danger
Complicating, circulating
New life, new life
Operating generating
New life, new life
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13. |
TUE-LOUP - Supramonte
06:03
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SUPRAMONTE
Vent du nord emporte mes os
Sur les rives de son tombeau
Ce gouffre au goût de pays chaud
Où s’irise la peau
Supramonte de tes entrailles
Cachées
Peaux lisses et brillantes écailles
Mêlées
Peur du vide griffée dans le dos
Pour celui que tu rends beau
Pauvre diable qui rêve tout haut
Sur les rives de ton berceau
Supramonte de tes entrailles
Cachées
Peaux lisses et brillantes écailles
Mêlées
Nage encore
En moi
Supramonte de tes entrailles
Supramonte là où je nage
…
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14. |
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15. |
MATT LOW - Mon Ami
04:57
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16. |
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L’ABSENT
L’absent est beau
L’absent est fort
L’absent est grand
Oui mais l’absent a tort
Plus il est loin
Plus je l’attends
Moins il revient
Et plus brille l’absent
Ni de dos, ni de face
Quelques photos, des traces
Du vert au fond des yeux
Du roux dans les cheveux
Preuves de son passage
A+ indélébile
Une enfance un peu sage
Les émotions fragiles
Sans même laisser de nom
Sans même laisser d’adresse
Ma force, ma faiblesse
L’absent prend toute la place
Dans mes sourires lointains
Mes frôlements de mains, l’absent
Dans mes appels au secours
Dans mes petits matins
Dans tous mes mots d’amour, l’absent
Dans mes notes, mes refrains
Mes rires, mes chagrins
Dans mes faux lendemains, l’absent
Dans le rouge de mes lèvres
Dans mes combats mes trêves, l’absent
Dans chaque gorgée de vin
Dans mes cauchemars mes rêves
Dans chaque début chaque fin, l’absent.
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17. |
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PRIMITIFS MODERNES
J'aime les garçons qui courent sur place
Vont ils dans le mur ou dans l'espace ?
Génération à enchanter
De nos positions, démissionner
Longtemps je n'ai plus vu personne
Je trouvais les gens monotones
Relancer la fête oui mais comment faire ?
Si tout le monde éteint ces lumières
Partout des shérifs enferment des primitifs
Hyperoisifs dans nos cavernes de primitifs
Puisqu'on nous dit « la paix c’est la guerre »
et qu'aujourd'hui a tout pour nous déplaire
crachons sur les dieux de la veille
ouvrons grand les yeux vers le soleil
Partout des shérifs enferment des primitifs modernes
Hyperoisifs dans nos cavernes de primitifs modernes
Partout des shérifs enferment des primitifs modernes
Hyperoisifs dans nos cavernes de primitifs
Partout des shérifs enferment des primitifs modernes
Hyperoisifs dans nos cavernes, oh oh oh, modernes
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18. |
FREDDA - J'efface
03:54
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J'EFFACE
J’efface je mens
Je m’en vais au soleil
Je passe le temps
Je m’en vais au soleil
Danse de l’air plage au-dessus du sol
Peuplée d’étranges ordinaires
À la surface de mes envols
Une plage foulée de pieds blancs
De sauvages brûlants
J’efface je mens
Je m’en vais au soleil
Je passe le temps
Je m’en vais au soleil
Invisible embrasée je fume
Je crois que je me consume
Aux soleils aux miroirs d’ombres
Je crois Je crois que je sombre
Étendue chez les étendus
J’efface je mens
Je m’en vais au soleil
Je passe le temps
Je m’en vais au soleil
Allongée désarticulée
En quête d’authenticité
Dans les plastiques passe le vent
J’écris sur le sable mouvant
Ici gît ce que je suis
Désinhibée démaquillée
Passée de l’hiver à l’été
Dans mon crâne s’engouffre le vent
Sauvage venue d’occident
Ici gît ce que je suis
J’efface je me mens
Je m’en vais au soleil
Je passe le temps
Je m’en vais au soleil
J’efface je mens
Je m’en vais au soleil
Je passe le temps
Je m’en vais au soleil
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19. |
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TON OMBRE EST MA LUMIERE
Si loin qu’on s’est perdu sans le voir. Sur des chemins foutus au hasard. D’une terre où l’on se plairait à ne plus croire. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ici c’est la folie et tu vois. Ce qu’au fond de la nuit dans nos pas. On défait on se met dans nos états. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Dans un désordre d’abord. Accepter le sort. Même le pire du monde. Fondre dans le décor. Même si les bras m’en tombent. Sommes-nous les pires du monde. Quelque soit le tort. Et en vouloir encore. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Et si ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ton ombre est ma lumière. Ton ombre est ma lumière. Ton ombre est ma lumière.
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20. |
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21. |
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NULLE FAUX
Qu'aucun de nous ne meure
Qu'aucun animal ne saigne
Que nulle faux ne passe
Sur nos amours
Qu'aucun de nous n'ait peur
Qu'aucun arbre ne se fende
Que nulle faux ne passe
Sur nos frêles vies
Que nos armes soient blanches
Qu'aucun dogme ne les aiguise
Q'aucun dieux ne les lance
Sur l'innocence
Qu'aucun oiseau ne tombe
Qu'aucun de nous ne s'effondre
Que nulle ombre ne passe
Dans nos regards
Que nulle faux ne passe
Que battent encore nos coeurs
Que frémisse le saule
Que se lève l'aube
Que nulle vie ne cesse
aux creux de nos paumes
Que nulle faux ne passe
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22. |
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TWIST AGAIN AVANT LA FIN
Oh moi je voudrais bien encore une fois
Redanser sur ce rythme là
Tempo d'un autre temps
Que dansaient tes grands-parents
Non la chorégraphie n'a pas grand style
Les mouvements sont un peu faciles
Mais si tu le veux bien
Dansons le jusqu'à la fin
« Twist ! »
Refrain :
Chalala – chalala (Twist ! Twist!)
Chalala – chalala (Again and again !)
Chalala – chalala (Twist ! Twist!)
Chalala – chalala (Until the end !)
Solo
Écoute les musiciens sont fatigués
La rythmique est un peu rouillée / usée
Oui mais je suis certain
Qu'ils tiendront jusqu'à la fin
Oh personne n'a rien compris au film
Le début n'était pas terrible
Mais attends voir la fin
Y'a un twist, je le sens bien
Refrain
Moi, je me souviens
Cette nuit, cette fille qui dansait si bien
Toi, ne t’arrête pas
Continue, s’il te plait, à danser pour moi
Refrain (ad lib)
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23. |
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24. |
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(Leonard Cohen/Leonard Cohen)
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25. |
AUREN - J'suis pas
03:09
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J'SUIS PAS
J’broie pas du noir J’traine pas tard le soir J’rêve en peignoir
J’fume des menthols
C’est tout tout un symbole J’ose la coupe au bol
J’vide pas mon sac
J’me plie en quatre
Je suis pas d’humeur égale
J’suis mal dans ma peau J’passe incognito
Allo maman, bobo
J’ai pas les jambes de Steffie Graff
J’suis pas la June, la June de Johnny Cash
J’fume pas d’pétard J’casse pas mes guitares J’pars pas en caravane
J’bois pas d’absinthe
Oh j’suis pas une sainte C’est sûrement pas si simple
J’fais mine de rien
J‘en pense pas moins
Mais qu’est ce qui m’retient
J’ai pas les jambes de Steffie Graff
J’suis pas la June, la June de Johnny Cash
Oh mon beau miroir, Donne moi l’espoir
D’être un jour une rock star Oh mon beau miroir, Donne moi l’espoir
D’être un jour une rock star Et puis tant pis
Je suis comme je suis J’épouserai pas Johnny
J’suis pas
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26. |
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RAINBEAUX
I watch you on the silver screen
Wondering who you are
So frail and pale, so alive
The perfect movie star
Rainbeaux, Rainbeaux you knew
All the way...
The pictures roll, the story unfolds
And the plot is thin
Your angelic face frozen in a blur
Tells me where you've been
I'll wait until the gravest hour
Hoping you won't show
I can't begin to imagine
What you're supposed to know
Maybe there was something deeper than love
Maybe there was no other way
Something that took you unawares
That said you couldn't stay
Your broken eyes offer me no light
No sky above your endless night
Screen queen, so alive
Now you're gone, forty five...
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27. |
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FOUGÈRE
J’avale de grands morceaux de nuit
J’avale de longs rubans de route
J’avale de grands lambeaux de nuit
J’avale de longs rubans de route
Et puis
Dans les phares soudain s’éclaire
Le regard doux d’un mammifère
Comme la terre (tu m’attends) comme la mousse (tu m’attends) comme la fougère
Comme le désert (tu m’attends) comme le puits (tu m’attends) comme le cimetière
Comme la clairière (tu m’attends) comme la boue (tu m’attends) comme la fougère
Comme l’hôpital (tu m’attends) comme le sol (tu m’attends) comme le cimetière
Nocturne aux lisières du sommeil
Un cervidé dans le cerveau
Nocturne aux lisières du sommeil
Un sanglier un sanglot
Dans les phares soudain s’éclaire
Le pelage doux d’un mammifère
Comme la terre comme la mousse comme la fougère
Comme le désert comme le puits comme le cimetière
Comme la clairière comme la boue comme la fougère
Comme l’hôpital comme le sol comme le cimetière
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28. |
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ENTRE PARENTHÈSES
J’ai fait pause sur mon rythme flou
J’ai vu rouge sur mes choix foux
J’ai perdu la trace, ces chemins qui s’effacent
J’ai perdu la pause, une vérité s’oppose
Je n’ai pas vu la route, dans la foule qui doute,
J’ia perdu la face, un idéal se passe
J’ai mis ma vie entre parenthèse
J’ai mis mon corps en quarantaine
Je plane sur les moments je réclame un infini devant
Et quand demain revient dans une lenteur éparse
Je réclame un retour vers les flamme , je déclame une confidence sale
Et quand le soir devient un autre réel se dévoile
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29. |
MARC MINELLI - Low
04:37
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Low
Get up & step outside in the pouring rain
when your heart breaks & you feel like a different man standing in the shadows of your former self
Your mind's pretty heavy & your conscience erased
You feel low low low
low low low
& the blues feels like it’s never gonna go when you feel low low low
Deep in the tatters of a sparkling new century your eyes on your cell phone & it won’t set you free walkin’ on the boulevards of broken dreams
thanks for the invitation but I'll pass
I feel low low low
low low low
& that blues feels like it’s never gonna go when you feel low low low
Won’t you give me another try Won’t you give me another lie
I feel low low low
low low low
& that blues feels like it’s never gonna go when you feel low low low
& the waves roll so low low low
& that blues feels like it’s never gonna go Feeling low low low
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30. |
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L'AUTRE RIVE
Oh ton cœur est si léger beau
Qu’il ne prend pas racine dans un pot
Oh ton cœur est si léger beau
Qu’il ne prend pas racine dans un pot
C’est pourquoi tu trépignes au milieu des autres
Ils parlent une langue que je ne comprends pas
Pourtant c’est la même que moi
Je suis le frère d’une autre rive
Et je flotte à la dérive
Je te rejoindrai ma fille à mille lieues de là
Oh tu t’es envolée là-haut
Moi je reste l’étranger sot
Etourdi, détrempé d’eau
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31. |
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32. |
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33. |
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MATURE MATURE
laura 35 ans psychologue scolaire
sarah 49 ans CPE à paris
shana 45 ans coiffeuse à reims
isabelle 43 ans institutrice à orléans
béatrice 40 ans prof d'arts plastiques à toulouse
deby 40 ans opticienne
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jusqu'à 35 ans on est une rousse une asiatique une BBW (big beautiful woman) une beurette une black une blonde un gros cul des gros seins une japonaise une jeune de 18 ans une latina une lesbienne une maman ou MILF (mother i'd like to fuck) une belle-mère des petits seins des pieds une russe une soumise
apparemment sans profession
après 35 ans on devient sorcière OU
femme active
il faut donc être adulte au plus tôt
travailler illico
sinon risquer d'être condamnée à rester OJE (objet de jeunesse éternelle)
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34. |
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ES-TU BRUNE OU BLONDE ?
Es-tu brune ou blonde ?
Sont-ils noirs ou bleus,
Tes yeux ?
Je n'en sais rien, mais j'aime leur clarté profonde,
Mais j'adore le désordre de tes cheveux.
Es-tu douce ou dure ?
Est-il sensible ou moqueur,
Ton cœur ?
Je n'en sais rien, mais je rends grâce à la nature
D'avoir fait de ton cœur mon maître et mon vainqueur.
Fidèle, infidèle ?
Qu'est-ce que ça fait.
Au fait ?
Puisque, toujours dispose à couronner mon zèle
Ta beauté sert de gage à mon plus cher souhait.
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35. |
RAVAGES - Jusqu'au large
04:40
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JUSQU'AU LARGE
Le bleu des vagues m'enlace
Commence à m'étourdir
Maintenant, la mer menace
D’emporter ce qu'il me reste à dire
Je nage jusqu'au large
Sans être certain de revenir
Le soleil se reflète dans mes yeux
Ma mémoire s'efface peu à peu
Plus je m'éloigne plus le ciel s’assombrit
La nuit a tout envahi
Je dois perdre espoir ou perdre connaissance
C’est pas la mer à boire
Je ne mesure pas ma chance
Le bleu des vagues me lasse
Me rejette immobile
Le souffle court
J’écris dans le sable mon exil
Le soleil se reflète dans mes yeux
Ma mémoire s'efface peu à peu
Plus je m'éloigne plus le ciel s’assombrit
La nuit a tout envahi
Débarquer comme ça, comme si de rien n’était
Mais qu'est-ce que je croyais ? personne ne m'attendait
Jusqu’au large, j'ai continué
Le soleil se reflète dans mes yeux,
Ma mémoire s'efface peu à peu
Plus je m'éloigne plus le ciel s’assombrit
La nuit a tout envahi
Débarquer comme ça, comme si de rien n’était
Mais qu'est-ce que je croyais ? personne ne m'attendait
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36. |
LOU - L'Amour vide
03:23
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L'AMOUR VIDE
Doux comme le sable chaud
Sur la plage grise du Lido
En août
C’est là où je suis
C’est là où je meurs aussi
Sans doute
Stupide
Comme cet amour
Toujours vide
Stupide
Comme cet amour
Toujours vide
Blonds, les garçons
Si jeunes les hommes
Tournés vers la mer
Doux comme des démons
Dont on ne saura
Jamais quoi faire
Humide
Comme cet amour toujours vide
Humide
Comme cet amour toujours vide
Dove sono gli angeli distratti
Ma dove sono questi angeli
C’est là où je suis
Brûlante et sage
Comme ma douleur
Chaude, comme
La nuque des hommes
Qui regardent
Ailleurs
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37. |
|
|||
FACE AUX MOUVEMENTS DU CŒUR #1
Moi face aux mouvements du cœur
Moi face au monde et ses lueurs
Il ne bouge pas d’un cil,
Je tourne autour, reste mobile,
Mais je n’ai rien retenu
De la leçon sur les vaincus
Juste que c’est inutile
De sans cesse être docile
En éternel débutant
Dont le cœur a bien 100 ans
Tu vois je vis comme un reptile,
Change de peau, change de ville
Je fais l’éloge du plongeur
Qui est parti en éclaireur
Face à des changements majeurs
Face à des vies partout meilleures
Face à nos mouvements de cœur,
Devant la porte, face à nos peurs
Non je n’ai rien retenu
De cette histoire rabattue
Mais je te donne mon accord,
Nous y allons sans un renfort
Si cette option est un fiasco
Nous l’apprendrons bien assez tôt
Car tant de choses se profilent,
Je trace un trait, je suis le fil
Je fais l’éloge du plongeur
Qui est parti en éclaireur
Puisque le cœur bat dans une vie tant de fois
Puisque le cœur bat sans vision, immédiat
Puisque le cœur bat nuit et jour, où qu’on soit,
Puisque mon cœur bat quand je suis avec toi,
Tout peut bien arriver
|
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38. |
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LE CHANT DES PISTES
Quand le chant des pistes s'éleva dans la plaine
juste après la pluie dans l'odeur de la terre
Là où surgissent les couleurs des vallées
Là dans la nuque des ravins ondulés
je retiens l'écho dans le creux de ma main
au rayon de l'eau, à l'abri, en chemin,
je planterai un arbuste à sa trace
je mêlerai son écorce à l'espace
La plaine, dans ses habits infinis, devenait le monde entier
La plaine, dans ses habits infinis, devenait le monde entier
Et quand tous les chants peu à peu résonnèrent
quand sous les fossiles les racines s'éveillèrent
redécouvrant les contours oubliés
d'un territoire peu à peu dessiné
je retiens les traits invisibles des chemins au rayon de l'air, étourdi, au matin
je ferai miennes les histoires une à une jusqu'à savoir les collines et les dunes
La plaine, dans ses habits infinis, devenait le monde entier
La plaine, dans ses habits infinis, devenait le monde entier
mais quand la poussière sera toute recouverte
de nouveaux reliefs, de tracés éphémères
quand tous les sentiers foulés par nos ancêtres
l'un après l'autre disparaîtront des terres
quels seront les chants de nos cités architectes
la cartographie du ciment et du fer
quand les eaux de pluie n'iront plus à la terre
quel sera le sens du mot désert
Je voudrais l'orage je voudrais le tonnerre
je voudrais sentir dans les brins de la terre
qu'il existait des chants parmi les pierres
dans la fraicheur et le son du désert
et quand tous ces chants m'auront dit leur histoire
je voudrais qu'il reste dans l'écorce de mon arbre
le souvenir et les rêves de ce temps
quand les rochers fredonnaient doucement
La plaine, dans ses habits infinis, devenait le monde entier
La plaine, dans ses habits infinis, devenait le monde entier
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39. |
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LE SOLEIL ET LA LUNE
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent ces voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pense a chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là, la lune est là
La lune est là, et le soleil ne la voit pas
Pour la trouver, il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient en termes très émouvants
Les avis, les aveux, des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
Entonnaient subito tous en chœur
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pense à chacune
Chacun doit en faire autant
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Le soleil et la lune
Philosophes, écoutez cette phrase est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin, il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient, il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pense à chacune
Chacun doit en faire autant
Le soleil a rendez-vous avec la lune
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40. |
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41. |
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UN GARÇON
Un garçon bien trop jeune dans sa chair et ses os
Ne croyait plus en rien puisque tout était faux
Des pensées s’échappaient s’envolaient dans le vent Et puis d’autre persistaient à ses tempes s’accrochant Du vacarme dans sa tête il ne savait que faire
Lui qui a fuit longtemps le silence de son père
Il traversait le temps en négligeant l’espace
Même s’il pensait souvent aux planètes et aux astres
Il n’est sûr que d’une chose il suivra les comètes, Il ne craint pas le chaos encore moins les défaites Il voguera sur les eaux, rejoindra l’océan
Puis bravera les tempêtes pour s’offrir aux autans La trajectoire de sa course n’a cessée de dévier
Et si rien ne s’y oppose pourquoi donc résister Qu’importe les contre-sens les entorses au système Il rejette les milieux seuls l’attirent les extrêmes
Que mes parts d’ombres s’effacent, Que la lumière prenne place en moi. Que ma tristesse s’efface,
Que la lumière prenne place en moi.
Il était jeune et beau mais ne le savait pas
Et la sève sous sa peau malgré lui circulera Quand la marée montait il restait immobile S’apprêtant à nager pour atteindre la presqu’ile La caresse des embruns gravissant tout son corps Lui faisait oublier toute angoisse de la mort
Lorsque tombait la nuit, il ralentissait sa course
Rien ne le calmait mieux que de chercher la Grande Ourse
C’est si fou comme parfois la mémoire nous échappe Et du jour au lendemain d’un coup elle nous rattrape Un jour face à la mer je retrouve ce frisson
Lorsque j’avais huit ans j’étais ce petit garçon.
Que mes parts d’ombres s’effacent, Que la lumière prenne place en moi. Que ma tristesse s’efface,
Que la lumière prenne place en moi.
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42. |
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LA NUIT POUR NOUS DEUX
Du Haut de tes yeux
La mer emplie le ciel
Je marche dans les cieux
J'embrasse tes cheveux de feu
Brûle dans l’espoir d'un aveu
D'un signe , d'une main
Ton rire , enfin
Et la nuit pour nous deux
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43. |
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PARCELLE BRILLANTE
Celui qu’on brise, celui qu’on méprise
Celui qu’on abandonne à ses crises, à son sort,
Pourrait devenir celui qui s’en sort
Celui qu’on brime, celui qu’on opprime
Qu’on laisse au fond d’une mine sans lumière, sans estime
Sera peut-être celui... qui nous illumine
Celui qu’on blesse, celui qu’on oppresse
Celui qu’on juge inutile, encombrant, qu’on délaisse
Sera peut-être celui qui nous apaise
Ailleurs...
Celui qu’on casse, celui qu’on déplace
Devant lequel on passe, on trace, en restant de glace
Sera peut-être celui qui nous soulage
Celui qu’on oublie, celui qu’on décote
Celui qu’on néglige, qu’on laisse au pas de la porte
Sera peut-être celui qui apporte l’antidote
Ailleurs
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44. |
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45. |
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DES COULEURS
Des couleurs au soleil
Du bleu sur les fenêtres
Rose peau teint hâlé
Oh chaleur du matin
Un passage une allée
Au cœur de cette flore
Des gens vivent égarés
Un trésor peut éclore
Du coton dans le ciel
Des odeurs pain d’épice
Légère cette brise
Qui pourrait m’emporter
Des brindilles dans la tête
Cherchent encore un passage
Mais cette sage image
Fait d’elles un feu …
Doux, doux,
Calme est ce temps
Calme et si doux
Pour un moment
Engourdie de sommeil
Je ne peux m’étirer
Restée là un instant
Perdre le fil du temps
Sous les feuilles lascives
Verdoyantes pensées
Les secondes se livrent
A ces heures insensées
Doux, doux,
Calme est ce temps
Calme et si doux
Pour un moment
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46. |
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SANS TERRE ET SANS ROI
Je ne prends plus la dictée, diktat, dictature
L'existence entière est remplie de rature
Liberté de conscience, erreur de jugement,
Loin de tout, de chez soi, près des sentiments
Quand viennent à émerger de nouveaux désirs
Il serait bien utile de ne pas seulement les subir
Liberté de conscience, erreur de jugement
Loin de tout, de chez soi, près des sentiments
Messager d'un autre temps
Fou d'un autre divan
Libre de dire oui ou non au monde qui nous emploie
A distance des dogmes et des croyances de bon aloi
Mises en cause par un simple, un simple immigré
Migrant, métèque, ingénu, fou à lier
Messager d'un autre endroit
Sans terre et sans roi
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47. |
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FONTAINE
Dis-moi que fais-tu de tes jours
Les affrontes-tu sans détour
Préfères-tu l’ombre à la lumière
En es-tu parfois l’étrangère
Dis-moi que fais-tu de tes nuits
T’y jettes-tu comme dans un puits Ont-elles souvent raison de toi
Est-ce qu’elles te prennent dans leurs bras
Mais que fais-tu de ta douleur Quelle rivière charrie tes pleurs Où va le fiel où va le sel
À quel fossé va donc la pelle Dis-moi que fais-tu de tes morts Est-ce que tu les adores encore Les portes-tu en calicot
Dans quelle cohue dans quel chaos
Est-ce que la vie te fait peur
Est-ce que tu cherches l’interrupteur Saurais-tu effacer l’ardoise
Depuis le temps qu’elle cherche noise As-tu jamais été heureuse
Est-ce que depuis toujours tu creuses As-tu plongé la tête un soir
As-tu senti ses mâchoires
À la fontaine iras-tu boire Sortiras-tu du couloir
Iras-tu à l’abreuvoir
Pour y laver ta mémoire
À la fontaine iras-tu boire
Y chercheras-tu de l’espoir
À la fontaine iras-tu boire
Il n’est peut-être pas trop tard
Je sais le fleuve où tu te noies
Je sais la rive où tu échoues
J’en ai perdu bien des combats J’ai tant de fois plié genoux
Tu peux au moins compter sur moi Je n’ai qu’une épaule à t’offrir
Pas de fierté pas d’embarras Prends ta ration viens te blottir Achève-moi achève-moi...
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48. |
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VALSE BRUSQUE
Quand tu gifles les chairs
Dis-moi que c’est d’enfer
Que t’en rêves la nuit
Des blessures infinies
Toi guère épais, et moi mollusque
Et nos façons tremblées de valse brusque
Tes poings fermés, mes bras noueux
C’est donc le sang qui rend heureux
Plutôt que tout le reste
Ces quelques gouttes sur ma veste
Plutôt que tout autre chose
Tout ce qui nous oppose
Toujours d’attaque, canif en poche
Tu ries beaucoup avec tes proches
Fripe mitée, cheveux filasse
Tous à la pêche à la grimace
C’est no future pour de vrai
Les économies de cigale
Rien pour plus tard, vraiment que dalle
Compte pas sur moi pour pleurer
Ça restera balades au crépuscule
Bière chaude et match nul
Je ne t’oublierai pas
Je ne t’oublierai pas
Quand tu gifles les chairs
Dis-moi que c’est d’enfer
Que t’en rêves la nuit
Des blessures infinies
Toi guère épais, et moi mollusque
Et nos façons tremblées de valse brusque
Tes poings fermés, mes bras noueux
C’est donc le sang qui rend heureux
Plutôt que tout le reste
Ces quelques gouttes sur ma veste
Plutôt que tout autre chose
Tout ce qui nous oppose
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49. |
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ACCEPTE-TOI
Qu’est-ce que ça fait de flotter au-dessus de ton corps ? De te mentir à toi-même en voulant être fort – plus fort ?
Tu as si peur de plonger dans le blanc de tes yeux Et d’attraper ton reflet dont jamais tu ne veux Accepte-le
Est-ce une larme qui coule dans tes yeux ? Est-ce bien toi qui pleure pour nous deux ? Oui tu as bien le droit
Qu’est-ce que ça fait de faire comme si tu n’étais personne ? De refuser de t’en aller là où ton cœur te porte ?
Je crois quand même que c’est tout ce que tu caches derrière Qui me plaît en toi
Est-ce une larme qui coule dans tes yeux ? Est-ce bien toi, tu cachais bien ton jeu ? Oui tu as bien le droit
De vouloir t’enfuir ailleurs
De rêver de jours meilleurs
De vouloir toucher un autre toi De vouloir trouver un autre toi
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50. |
TYCHO BRAHÉ - 1967
03:19
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Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.
On ne sait pas nous mépriser.
Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent : un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.
Aujourd’hui encore (mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.
Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons. « Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux ? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus ? je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches ? » L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux.
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51. |
FRED GRIOT - Suffit
02:43
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52. |
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53. |
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VIENS DANS MA VALLÉE
Viens dans ma vallée, tu verras bien
Tous ces morts en terre au cyprès de leur terre
Viens dans ma vallée, tu verras bien
Viens donc te mêler aux odeurs de pins
Epices et bruyères Cévenol atmosphère
Viens dans ma vallée tu verras bien
Crois-le bien que ces futées cachent des destins
Loups et Gargamels, Schtroumfs anciens
Restent dans la vallée les châtaigniers
A l'endroit des potences et des gibets
Viens dans ma vallée tu verras loin
Le temps du désert, Huguenots, gens sans terre
Viens dans ma vallée tu verras loin
« Qui peut me résister est bien fort »
Clame le roi soleil comptant les morts
Car camisard vit au bout du chemin
Arme ses fidèles dès le matin
Viens à s'enrayer calibres anciens
Dumas et ficelle tombent sous les falaises
Viens dans ma vallée tu verras loin
Ce sont battus à mort pour améliorer leur sort, vivre libre au soleil
Voyez-vous, voyez-vous, voyez-vous, voyez-vous ou ou ou ou ou
Ce qu'il reste en nous
Des stèles dans des cailloux
Voyez-vous, voyez-vous, voyez-vous, voyez-vous ou ou ou ou ou
Ce qu'il reste en nous
Ces herbes debout
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54. |
COMPLOT - Fever
04:48
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55. |
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LA NUIT JE DEVIENS FOLLE
je suis de lèvres fardées
de nuits et d’alcool mêlé
de corps à corps à corps encore
enivré
je suis de peau caressée
de lits et de draps froissés
de corps à corps à corps encore
désiré
la nuit je deviens folle
je mens je m’envole
je suis de bouches touché
de sueurs et de larmes trempé
de corps à corps à corps encore
dévoré
je suis d’hommes emmêlé
de cris et de souffle coupé
de corps à corps à corps alors
délivré
la nuit je deviens folle
je mens je m’envole
la nuit quand je me donne
non je ne suis
à personne
Ouuuuuuuu
non je ne suis
à personne
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56. |
LONNY - Closing time
06:02
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CLOSING TIME
Yeah we're drinking and we're dancing
But there's nothing really happening
And the place is dead as Heaven on a Saturday night
And my very close companion
Gets me fumbling gets me laughing
She's a hundred but she's wearing
Something tight
And I lift my glass to the awful truth
Which you can't reveal to the ears of youth
Except to say it isn't worth a dime
And the whole damn place goes crazy twice
And it's once for the devil and it's once for Christ
But the boss don't like these dizzy heights
We're busted in the blinding lights
Of closing time
The whole damn place goes crazy twice
And it's once for the devil and it's once for Christ
But the boss don't like these dizzy heights
We're busted in the blinding lights
Busted in the blinding lights
Of closing time
Oh the women tear their blouses off
And the men they dance on the polka-dots
It's closing time
And it's partner found, it's partner lost
And it's hell to pay when the fiddler stops
It's closing time
I swear it happened just like this:
A sigh, a cry, a hungry kiss
It's closing time
The Gates of Love they budged an inch
I can't say much has happened since
But closing time
I loved you when our love was blessed
I love you now there's nothing left
But closing time
I miss you since the place got wrecked
By the winds of change and the weeds of sex
It's closing time
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